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Baptême 2554

ETRE IMPARFAITES : IL FAUT OSER

le 25/03/2014

Nous voulons toutes, être une bonne mère, une employée modèle, une amie serviable ou encore une partenaire épanouie. En bref, nous voulons toujours être sur tous les fronts. Sans doute avons-nous raison. Mais quand on cherche à assurer partout et à tout moment, c’est qu’on veut être parfaite. Une chose qui n’est pas de ce monde. Alors osons, changer de regard. Notre plein épanouissement y dépend.


  • Ne jamais courir derrière un idéal vraisemblablement inatteignable


Certes, nous ne sommes plus à l’ère de la superwoman qui faisaient tout et qui étaient fières de le dire, de le montrer. Mais, nous sommes encore dans une société où règne la dictature de la performance, de la réussite. C’est sans doute important. Mais, la mal, c’est de vouloir être au top partout. Sous le prétexte récurrent que nous l’avons choisi, nous cherchons toujours l’excellence dans tout ce que nous entreprenons.


  • Le paradoxe.


Ainsi, en nous libérant, nous  seront enfermées.Parce que tout simplement, nous voulons tout mener de front, avec une représentation idéale de nos différents rôles. Nous voulons être cette maman aux petits soins pour les enfants, prête à gérer l’organisation millimétrée, la transmission des valeurs et les moindres soucis. A la fois, nous voulons être une super amante, épanouie, et comblant son partenaire sur le plan de l’érotisme. Quitte à s’y épuiser. Vous remarquerez aisément que c’est impossible.


  • Faire le deuil du perfectionnisme


Certes, il faut faire le deuil du perfectionnisme. Mais, là n’est pas le souci majeur. Ce qu’il nous faut combattre, ce sont les raisons pour lesquelles nous cherchons à être parfaites. Ce sont ces raisons qu’il faudra éliminer. Elles sont toxiques. A ce propos, on réussira si l’on parvient à faire la différence entre perfectionnisme ambitieux et perfectionnisme préoccupé.


  • Soyons positives dans la quête



Ce qu’il nous faut, c’est un perfectionnisme positif. Il est à notre portée si nous savons mettre toute notre énergie et nos compétences dans le rôle que nous avons choisi d’investir. Ainsi, sans tâcher de se débattre avec les éléments pour être sur tous les fronts, nous sentirons une harmonie avec nous-mêmes, avec notre choix.


  • Ne pas souffrir de la culpabilité


Contrairement à une idée bien répandue, en acceptant les échecs et les revers nous nous porterons bien mieux. En effet, plus nous luttons contre notre culpabilité, plus elle prend de l’importance. Dans ce cas, le sentiment d’insatisfaction générale qui nous anime relègue notre épanouissement.


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